Mes mots

Chance

Clairmont m’a sauvé comme viticulteur car j’y ai tout trouvé pour progresser dans mon travail : ouverture, conseil, accompagnement et beaucoup d’amitié.

Discipline

Être petit, c’est pour moi une force car personne ne peut échapper à la vitalité du groupe. Les anciens ont l’expérience, les jeunes ont le dynamisme mais les choses ne partent jamais dans tous les sens. Notre collectif est sérieux et discipliné, alors on avance.

Nature

Je ne me suis jamais posé la question de faire autre chose. La nature m’attirait tellement quà 10 ans, je passais mon temps dehors. Je parcourais les champs avec mon père. J’avais à peine 18 ans quand il m’a demandé de m’occuper des terres et du personnel. C’était quand même dur, j’étais encore un gamin !

Réfléchir

Le gel une année sur quatre, la grêle une année sur deux… C’était très dur alors le mieux à faire, c’était de réfléchir. En 1985, je me suis dit : « Tu changes de pratique ou tu changes de métier. » Alors j’ai tout revu à la vigne avec un travail sans relâche car il n’y a aucun temps mort, chaque saison compte.

Ruche

Un cuisinier passionné par les abeilles a mis ses ruches sur mes vignes. Pourquoi aurait-il choisi cet endroit si j’empoisonnais ses abeilles ? Il me fait confiance. Je respecte l’écosystème. Quand je marche dans mes vignes, j’ai cette fierté de faire bien les choses.