Mes mots

Exploitation

J’ai repris d’abord l’exploitation de mon père puis celle de mon beau-père lorsque j’ai rencontré Laurence, mon épouse. Mon travail de prestataire viticole, en particulier pour les vendanges, fait que je connais bien aussi celles des autres associés. Suivre une exploitation, c’est pour moi mener à bien tout le travail de la terre. C’est toute ma vie.

Mécanique

Tout petit, j’avais construit une charrue avec deux cuillères et j’essayais de labourer des petits jardins que j’avais fait moi-même ! La mécanique me passionne depuis ce temps-là. Tracteurs, machines à vendanger, matériels de vinification, tout doit être réglé au millimètre près si l’on veut faire un travail juste et de précision. Je suis fier de m’occuper de tout ça chez nous et à Clairmont.

Écoute

Réfléchir ensemble, c’est tellement mieux ! Autrefois, on se parlait peu entre nous. J’ai longtemps travaillé et réfléchi seul. Depuis que notre fils nous a rejoints récemment à la production, je vois les choses autrement, avec plus de souplesse. La communication passe. Avec les voisins, on échange plus facilement aussi.

Ressenti

Il y a deux manières de vendanger à la machine : bêtement ou au ressenti. J’ai choisi la deuxième, tout regarder et tout voir : rencontrer le vigneron, connaître par cœur ses vignes, suivre la maturité des baies, la qualité des sols, ajuster au cep près le réglage de la machine. La récolte standard, ça n’existe pas.

Sang neuf 

À Clairmont, on ne s’endort jamais. Nous n’avons rien à voir avec les coopératives énormes à production industrielle. Nous sommes petits et nous raisonnons transmission comme pour un seul domaine. Les jeunes héritiers sont là, ils sont le sang neuf et la pérennité de Clairmont.