Mes mots

Courage

Mon père a quitté l’Algérie en 1963 en laissant tout derrière lui, maison, travail et racines. À 48 ans, il est reparti de zéro. C’est dans la Drôme qu’il a posé ses valises. L’exploitation qu’il a reprise était en faillite, elle n’intéressait personne. Il a entrepris des travaux pharaoniques, plantant en deux ans, 30 hectares de vignes et 60 hectares de vergers. Il s’est pris de passion pour ce nouveau métier et a eu le courage de prendre de très gros risques.

Culture

Elle a toujours beaucoup compté dans la famille. Mon père était féru d’opéra. Il m’a inscrit au Conservatoire de Romans ou j’ai étudié la guitare classique. La musique et la lecture ont été pour moi de véritables refuges. Elles m’ont aidé à surmonter les épreuves de notre déracinement.

Bourgogne

C’est à Beaune puis à Dijon que j’ai entrepris mes études d’œnologie. J’ai été aussitôt séduit par la découverte de crus prestigieux, la beauté du vignoble, la convivialité des vignerons attachés à leurs traditions. Cerise sur le gâteau, j’ai succombé aux charmes d’une bourguignonne, ma passion pour la viticulture et l’œnologie était née.

Singulier

Nous avons œuvré à Clairmont pour que chacun prenne conscience de sa singularité et de ce qu’il pouvait en retirer. Nous n’avons jamais cessé de faire bouger les choses comme par exemple élaborer des micro-cuvées que chacun a pu goûter pour comprendre ce qu’il était capable de faire. Collectif ne veut dire pas niveler ou standardiser. En tout cas pas à Clairmont.

Famille

Clairmont est née avec des familles solidaires. Les aînés ont montré l’exemple, les jeunes se serrent les coudes, ils ont compris l’intérêt de jouer collectif pour avancer. Personne ne reste à la traîne. Cet esprit de famille est toujours là, il évolue avec son époque.