Un collectif + une équipe + un esprit
=
Le vin ensemble
Notre collectif de viticulteurs est depuis toujours soudé et entrepreneur. Une équipe
resserrée travaille à nos côtés. Elle nous accompagne avec dynamisme, nous
partageons les mêmes valeurs. La force de Clairmont tient dans cette alliance de
compétences et de synergies.
Rencontre avec Frédéric Borja, président
et Carol Lombard, directrice et œnologue.
Qu’est-ce qui fait la particularité de Clairmont ?
Frédéric Borja : Indéniablement, c’est le fait que Clairmont soit une petite entreprise à taille humaine et à l’esprit familial. La force du petit nombre, c’est que chacun s’implique, écoute l’autre avec une solidarité forte entre tous. Dans chaque bouteille, on retrouve tous les vignerons, personne ne peut pantoufler en cachette !
Carol Lombard : Clairmont, c’est la force d’un collectif, du travail ensemble pour un même objectif tout en respectant la volonté et les particularités de chacun.
Un bon vin, c’est d’abord un bon raisin. Comment faites-vous pour que chacun des viticulteurs, sans exception, produise du bon raisin ?
F.B. : Je vais répondre par une banalité mais nous sommes tous passionnés par notre métier, nous l’avons appris de nos parents qui, eux-mêmes, l’ont appris des leurs. Un jour, nous le transmettrons aussi à nos enfants. C’est peut-être ça, l’ADN de Clairmont, le goût du travail bien fait et un certain esprit de famille.
C. L. : Les vignerons de Clairmont savent qu’ils ont, dans leurs mains, la clé de la qualité des vins produits chaque année. C’est ensemble, vignerons et œnologues, que nous travaillons au fil des saisons pour obtenir les meilleurs raisins.
Quelle place la notion de parcellaire occupe-t-elle à Clairmont ?
F.B. : Au fil des années, elle a pris une place de plus en plus importante pour devenir le cœur de notre stratégie de développement. Chacune des parcelles, et il y en a beaucoup !, est dégustée avant les vendanges. C’est la condition sine qua non pour décider de la destination des raisins dans les futures cuvées. Voilà comment nous allons de plus en plus vers des cuvées de domaines qui offrent toute la singularité du travail des associés-vignerons et de la singularité de leur vignoble.
C. L. : Chaque parcelle est visitée puis goûtée plusieurs fois par les œnologues de Clairmont afin de réaliser un travail sur mesure. La date de vendange et la destination des raisins est donc déterminée parcelle par parcelle. Ainsi, les raisins sont récoltés à leur optimum de maturité et de potentiel. Les plus belles parcelles sont destinées à des micro-cuvées parcellaires accompagnées, lors de leur élaboration, avec une attention toute particulière.
Vos premiers vins bio sont sortis en 2005, qu’est-ce qui a motivé cette approche ?
F.B. : Notre vignoble est en culture biologique depuis des décennies. Là où les autres caves auraient mélangé leurs raisins aux autres, nous avons opté pour l’élaboration des cuvées de domaines bio. Nous avons ainsi enrichi notre gamme et affirmé encore plus notre engagement pour le respect de l’environnement.
C. L. : Un tiers de nos surfaces est cultivé en viticulture biologique depuis 1997 ! Jean Michel Borja fut l’un des premiers vignerons bio de Crozes-Hermitage, c’est une fierté pour Clairmont. En 2005, nous avons élargi notre gamme proposant alors la première cuvée du « Domaine des Clairmonts » AB, puis en 2016 le Domaine des Clairmonts a sorti deux nouveaux vins : Jardin Zen blanc et Jardin Zen rouge. Nos jeunes vignerons sont de plus en plus nombreux à avoir la volonté de poursuivre l’aventure « bio ».
À Clairmont et nulle part ailleurs, les viticulteurs peuvent participer aux vinifications, pourquoi ?
F.B. : Encore une fois, la force et la richesse de notre petit groupe nous permet un tel luxe d’organisation. Participer à l’élaboration des vins, c’est une autre facette de notre métier qui nous permet de mesurer l’importance, la complexité et la complémentarité de chacune des étapes du vin. Et cela permet aussi à l’équipe de salariés de la cave de souffler un peu.
C. L. : Clairmont est née d’une envie de partage de compétences. C’est dans cet esprit que nous travaillons encore aujourd’hui. Pourquoi les vignerons devraient-ils s’arrêter à la porte de la cave ? C’est leur entreprise, ils en sont les décideurs mais aussi les acteurs. Certains de nos vignerons sont formés à la vinification soit par un parcours scolaire, soit par des expériences de terrain. C’est une richesse, pour eux comme pour nous, de participer à l’élaboration des vins. À Clairmont, comme dans un domaine, le vigneron peut participer à l’élaboration et à la commercialisation des vins ! C’est un véritable accomplissement pour chacun !
Depuis que je vinifie à la cave, Alexandre Defrance est à mes côtés, nous avons grandi ensemble avec les vins de Clairmont ! Quant aux dimanches, c’est avec plaisir et confiance que je laisse les clés à une équipe de vignerons, ils soignent d’autant plus les vins en voyant leurs propres raisins se transformer sous leurs yeux !
Quelle importance apportez-vous à la technologie lors des vinifications ?
F.B. : La place qui doit être la sienne et pas davantage, la technologie est de pointe à Clairmont pour mettre toutes les chances de notre côté sans erreur possible. Mais il n’est pas question de faire des vins technologiques ou formatés à une mode quelconque… Le respect de la matière première, le raisin, reste primordial d’où notre rigueur à tous dans nos vignes.
C. L. : La technologie doit être un moyen de faire mieux mais pas une fin en soi. La maîtrise des températures a permis à tous les vinificateurs d’accompagner les vins, notamment pour de plus belles finesses aromatiques. La technologie a surtout soulagé les hommes d’un travail éprouvant. Même si elle est parfois d’un grand recours pour améliorer ce que la nature n’a pu nous donner certains millésimes, je reste persuadée que tout se joue à la vigne grâce à de magnifiques terroirs et à la main passionnée du vigneron. Un grand vin se fait avec de grands raisins.
Le style des vins reflète-t-il le goût des viticulteurs ?
F.B. : Il reflète en tout cas les terroirs que nous respectons. Je ne sais plus qui a dit que « le style, c’est l’homme » alors oui, nos vins portent l’empreinte de notre travail et j’espère qu’on y retrouve nos traditions, au sens le plus noble du terme.
L'équipe
8 salariés dynamiques
Directrice Générale
Carol Lombard
Responsable commercial
Michel Gallière
Responsable caveau / conditionnement
Jérémy Nodin
Employé de conditionnement
Jean-Nicolas Kobayashi
assistant comptable et commercial
Guillaume Dufour
chargée oenotourisme et communication
Camille Flahaut
caviste
Jean-Pol Fairon
technicienne de chai HQSE
Amandine Roux
Clairmont, ce sont des familles ensemble, que souhaitez-vous transmettre aux jeunes qui arrivent ?
F.B. : La passion de notre métier, la satisfaction de bien le faire, la fierté de produire des bons vins, le plaisir qu’ils soient appréciés. Continuer ensemble ce que nous avons toujours fait ensemble…
C. L. : Lorsque je suis arrivée à Clairmont, j’avais 28 ans. J’ai donc naturellement reçu beaucoup de l’expérience des vignerons et des salariés. Le vin est un univers d’échange et de transmission, c’est le cœur du métier. Quand je suis devenue directrice de Clairmont, l’une de mes premières volontés a été de dynamiser ces échanges. Les vignerons connaissent leur terroir, l’adaptation des cépages à leur climats, à leur sols. Les plus expérimentés portent la mémoire d’une entreprise, des choix qui y ont été faits, des erreurs commises mais aussi des réussites, c’est une richesse à la fois pour les plus jeunes et pour les salariés. Ces derniers ont des compétences pour lesquelles ils ont été recrutés dans l’équipe, il est important qu’ils les partagent avec les vignerons qui n’ont pas forcément les mêmes. Ainsi, la synergie des compétences favorise la pertinence des décisions. Transmettre est une façon de construire plus vite et de manière plus forte.
Le caveau
Horaires:
Ouvert du lundi au samedi
9h-12h & 14h-18h
Fermé dimanche et jours fériés
Adresse :
755 route des vignes
26600 Beaumont-Monteux – France
itinéraire